Les "Germains"
Petite discussion du soir : "Maman, c'est quoi un cousin germain ?". J'explique. Réflexion, prise de conscience : "Alors nous, on n'a pas de cousin germain ?". Non mes poulots. Et à moins d'un miracle, peu de chance d'en avoir... De mon côté, il se fait tard (la tristesse de ma grande soeur ce Noël...) ; du côté de MisterT ce ne sera plus jamais possible, il est désormais seul.
Et là, l'émotion qui monte en moi. Des cousins, j'en ai plein. Des souvenirs avec eux aussi. Des mercredis après-midi chez nos grands-parents, des mirabelles pas mûres englouties depuis le toit du poulailler jusqu'à l'indigestion, de la soupe aux cailloux. Des parties de cache-cache dans la grange, sautant sur les bottes de foin. Des premiers émois, des confidences, des fous-rires, beaucoup de joie. Et ça me fait peine qu'ils ne connaissent pas cela.
Alors, des cousins, on s'en trouve. Les petits de nos cousins -qui sont de vrais cousins même si pas germains !-, les enfants de nos amis qui comptent si fort qu'ils font partie de la famille. Cest mon Caramel qui a trouvé la solution : "Ben moi, j'ai des 'copains-germains' !".