Au dehors

Avoir l'impression que tout va bien, et puis se rendre compte, avec un peu d'honnêteté, qu'on se noie dans un verre d'eau ; que le plus petit grain de sable provoque des catastrophes... Entre mauvaises nouvelles et petits tracas du quotidien, essayer de garder la tête haute, d'oublier ce sentiment fugitif de solitude absolue (un comble lorsqu'on est entourée comme je le suis), cette lassitude qui parfois submerge tout, cette sensation que tout repose sur nos épaules qui commencent à ployer, vraiment.

Alors, sortir, respirer dans ce vert dont nous avons la chance d'être entourés, sentir lavande, basilic et feuilles de figuier, laisser monter l'apaisement. Admirer ces hortensias peut-être encore plus beaux avec leurs couleurs passées, si douces, les clochettes du fusain qui apparaissent, ouvrir les feuilles pour découvrir et compter les potirons (neuf s'il arrivent tous "à terme"). Se dire que la nature fait bien les choses et que parfois, ce que l'on sème prend vie. Parfois.

Comments

[mim_]

@ Madame zaza : tout prend vie, peut-être... mais parfois, que c'est long !

@ Christiane : même combat alors ?

@ Luna : Merci à toi !

[luna]

Bon courage, je t'envoie des milliers d'ondes positives

[Christiane]

Fatigue, ça s'appelle de la fatigue. Rien de tel en effet qu'une ballade au vert. Moi, j'en ai à peine la force ces jours-ci. Je suis totalement dans la lassitude et j'attends un retour de la plénitude, pour reprendre les jolis mots de dame zaza...

[madame zaza]

Un plongeon dans la 'vraie" vie en quelque sorte, fait de grains de sable qui bloquent les rouages que l'on pensait bien huilés, de lassitude puis, trouver la force en soi de reconnaitre la plénitude... Ils sont magnifiques ces potirons ! je pense que ce que l'on sème prend toujours un peu vie... quelque part !