La Sérénissime
Pourquoi maintenant ? L'approche du Carnaval, peut-être, que j'ai toujours détesté... sauf là.
Et bien oui, depuis deux jours, je ne pense qu'à Venise. J'aime l'Italie. Ca a dû commencer chez ma nounou napolitaine, qui m'a bercée dans sa langue chantante et sa cuisine généreuse (oui oui, ça se voit encore...). Ca s'est concrétisé au premier voyage scolaire, Rome, Naples, Pastum, Pompéi, Ostie. Puis, tout ce que j'ai vu de l'Italie, je l'ai aimé, du Lac de Côme à la Puglia, en passant par la Toscane, et je n'ai eu de cesse d'en voir encore plus. Parfois même, elle me manque, alors je lis des livres où je la retrouve un peu (Le soleil des Scorta de Laurent Gaudé, Mal de Pierre ou Battement d'ailes de Milena Agus, et même Ange et Démons de Dan Brown qui a le mérite de nous faire visiter le Vatican...).
Venise, j'y suis allée étudiante. Le choc. Si cliché, si improbable, si fragile, tellement spectaculaire... c'est presque un miracle, tant de beauté concentrée là. La retrouver des années après avec mon amoureux, c'était juste merveilleux.
Et bien figurez-vous que l'an passé, j'ai refusé le cadeau qu'il me faisait de vouloir m'y ramener (oui, je dois être la seule fille qui refuse un week-end à Venise avec son amoureux). Ce fut un crève-coeur, mais je ne pouvais me résoudre à abandonner quatre jours ma fille de sept mois toujours allaitée. Je pense que j'ai bien fait. Vraiment .
Message personnel pour MisterT s'il passe par là : Bonne nouvelle mon amour, ta fille est sevrée !