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madame mim
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madame mim
5 mars 2010

Les voitures et moi

mars2010_016Mon histoire avec les voitures est presque plus chaotique que ma vie sentimentale passée (oui, parce que maintenant, je suis rangée, hein).

J'ai démarré ma vie de conductrice avec ma merveilleuse Titine, Deux-Chevaux de son état, rouge pompier. Très facile à repérer sur un parking. Très pittoresque (rien ne fermait, rien ne tenait, c'était la fenêtre qui se rabattait brutalement sur le bras laissé imprudemment à l'air, la capote qui s'envolait en chemin...). Très pédagogique (à l'époque, je savais changer les fusibles, effectuer plein de branchements, recharger -tous les deux jours- en huile...). Ensemble, on a fait le tour de France, de la Côte d'Azur à la baie du Mont-Saint-Michel, par les nationales et en repérant les petits garages dont nous avions fréquemment besoin. Une belle histoire d'amour qui s'est achevée avec mes premiers jobs : elle n'a pas supporté les cent kilomètres quotidiens, et je m'en suis séparée en la confiant à un collectionneur plus bricoleur que moi (!).

Ma seconde voiture, une petite trois-portes bleu-vert, a eu le mérite d'une sérieuse évolution dans le confort. Oui, c'était agréable d'allumer le chauffage sans devoir ouvrir la fenêtre -en la tenant- pour cause de gaz d'échappements mal orientés, de pouvoir allumer l'auto-radio en même temps que les essuie-glace sans changer les fusibles, d'être sûre de pouvoir repartir lorsque je me risquais à couper le contact... mais son apparence si banale m'a obligée, plus d'une fois, à essayer d'ouvrir des voitures à la physionomie approchante garée dans un périmètre voisin (oui, j'avoue, au début... je ne la reconnaissais pas !).

Avec ma troisième -et actuelle- voiture, le problème est différent. Je crois qu'elle ne m'aime pas. Ou que je lui porte la poisse. Mon carrossier la connaît par coeur, je me suis fait rentrer dedans un nombre incalculable de fois (heureusement sans gravité), et, promis, jamais de ma faute ! Les plus marquantes étant la fois où ce facteur a dérappé dans les gravillons et a encorné de son guidon mon phare arrière gauche, ou encore lorsque, garée devant mon boulot, c'est la voiture d'une usagère du lieu, posée à l'arrache sur un terrain en pente sans frein à main, qui a dévalé la pente et est venue emboutir mon aile avant gauche, malgré les efforts -risquées et vains - pour la retenir de quelques employés municipaux qui travaillaient là. Vraiment, pas de bol.

Par contre, la semaine dernière, quand j'ai ouvert la porte de mon garage de l'intérieur alors que la voiture de MisterT était là-devant, tout près, trop près, et que ça a fait SSSSCCCCRRROUUUICH, là c'était ma faute. Oups. (dans ce cas, la technique : se jeter en pleurant dans les bras de son homme, beugler qu'on est désolée d'avoir bousillé sa voiture toute neuve, que c'est affreux, et le laisser aller voir : normalement il est super soulagé de voir qu'il ne s'agit que d'une toute petite rayure de 25 cm de long et 5 mm de profondeur).

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Commentaires
D
moi, j'ai commencé par une dyane. Je m'en suis séparée quand je me suis rendue-compte qu'elle allait finir par me servir de cercueil (je fais les allers-retour nantes-labretagne tous les 15 jours...). Ensuite, le break familiale. ET maintenant, une 106 pourrite. Franchement, aujourd'hui je regrette la dyane...
I
arf !<br /> scrrrouuuch tu dis ?
D
:-)))
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