A venir...
Que de contrastes en ce moment ! Les moins quinze degrés d'il y a quinze jours contre les plus seize d'aujourd'hui (et une furieuse envie de laver tout ce qui tient chaud pour l'archiver jusqu'à novembre) ; mes envies pros et toutes mes idées face au mur dénué de la moindre curiosité et l'inertie de mes collègues (pas toutes... enfin presque, quand même), qui signent pour moi le début de l'ennui au boulot ; mes projets d'amoureux face à tant de détresse autour de moi (cette amie qui a déjà tellement morflé... j'ai toujours cru qu'elle finirait par quitter cet homme bien sous tous rapports, qui l'humilie quotidiennement depuis vingt ans... c'est lui qui part)...
Alors je fais des projets. De voyages, c'est ce qui marche le mieux.
Très bientôt, un week-end à la mer avec mon homme et des amis qu'on ne voit plus beaucoup sans les enfants (et des fois, c'est bien aussi).
Bientôt, toute la famille au bord de l'océan, et je rêve déjà des chalutiers et des balades dans les marais salants d'un lieu à découvrir.
Un peu plus loin, un lac sur des plateaux verdoyants, et une région pas si lointaine à re-découvrir.
Ca c'est plié, on part, et je me délecte à relire les contrats de réservation.
Je me dis qu'il faut qu'on emmène nos fils à Paris, avant qu'ils ne soient plus en mesure de manifester leur contentement... l'adolescence se profile, les portes commencent à claquer, bizarre, je sens comme une extrême urgence à profiter encore un peu de leur enfance. Vanille n'a que trois ans et, parfois, nous fait écourter certaines visites par sa fatigue en fin d'après-midi... attendre qu'elle grandisse et l'emmener ? Offrir aux grands un moment à eux, sans qu'on soit accaparés par la mini ? Pfff... cornélien !
Et vous, vous faites quoi pour échapper aux montagnes russes ?